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« Si une chose contribue au progrès spirituel, elle est bonne ; que la théorie sous-jacente soit bien comprise ou non, cela importe peu ou beaucoup dans la mesure où cette compréhension affecte la qualité et la direction de la pratique. C'est vrai, le Bouddhisme est une religion qui prône la raison, mais il est raisonnable qu'un homme utilise la lumière électrique dans sa maison, qu'il comprenne ou non comment est produit le courant … ( son ) pouvoir est à notre disposition, que nous comprenions ou non ( sa ) nature »,
Lama John Blofeld, Le bouddhisme tantrique du Tibet, Point Sagesses, 2004.
Pascal-Michel Guillemot Treffainguy et Kolber est un quinquagénaire né par accident en région parisienne, dans la ville impériale napoléonienne de Compiègne (Oise).
Pascal Treffainguy, à six ans et à Venise en 2010
Il est issu d'une famille aristocratique bretonne du XIVe siècle (manoir de Treffainguy à Plumieux, Côtes d'Armor), qui comprend neuf générations de juristes depuis le début du XVIIIe siècle (magistrats, avocats, greffiers, huissiers, notaires, universitaires en droit). Elle s'est depuis 1783 installée à Versailles. On compte également dans sa famille un député à la Constituante (1808), trois titulaires de la légion d'honneur, des énarques et des polytechniciens, des hauts-fonctionnaires des ministères de l'Etat et des professeurs d'université.
ses arrières-grands-pères : industriel (gauche) et ingénieur militaire (droite)
son grand-père, notaire puis magistrat (centre) et son père (droite), d.c
Ses aïeux paternels sont venus du nord de l'Ecosse et de l'Irlande (Orcadiens) vers le Witshire (Angleterre) puis la Bretagne au VIIIe siècle. Ils sont liés aux Bez de la Morlay et aux St Yves d'Alveydre, notamment Alexandre (1842-1909), l'auteur d'une étude remarquable sur la synarchie (un système de gouvernement théocratique). Pascal Treffainguy s'inscrit dans la filiation intellectuelle de la pensée de cet ésotériste, loué par René Guénon (le fait est assez rare pour être souligné). Son arrière-grand-mère paternelle est une juive de Thessalonique (Grèce), dont la famille est originaire de la tribu des Lévi du judaïsme.
Du côté maternel, il est issu de la tradition arabo-andalouse et gitane d'Espagne (Algeciras) et d'Algérie (Oran). Son grand-père biologique est un arabe palestinien de confession musulmane. Cet apport a une part dans sa vocation spirituelle dans l'Islâm et ses liens privilégiés avec la communauté des gens du voyage, tout d'ailleurs comme celle du Judaïsme séfarade. Comme il le dit lui-même : "sangres gitano, árabe, sefardí judio y andaluz flujan en mis venas y mi alma, que a veces me pueden hacer tanto muy incisivo ... como tanto encantador" (traduction : "les sangs gitan, arabe, juif séfarade et andalou coulent dans mes veines et mon âme, ce qui peut parfois me rendre parfois très incisif ... comme parfois charmeur").
Pour sa part, Pascal Treffainguy a suivi un cursus universitaire complet en droit (licence de droits public et privé à Toulouse et maîtrise de droit privé à Metz) et en sciences de l'éducation (licence de psychologie à Toulouse). Il est considéré comme un auteur guénonien et un praticien traditionnel, qualifié en matière d'ésotérisme. Son ouvrage gratuit Reiki, médecine mystique de Mikao Usui s'est échangé à plus de 150.000 exemplaires sur internet (information Google, rapportée par les autorités grand-ducales).
Il pratique le Reiki depuis 1984 et l'enseigne depuis 1994, dont il est devenu un des spécialistes reconnus en langue française (BENELUX, France, Suisse, Canada, Maghreb). Il a accédé dans l'école "Usui Shiiki Ryoho" (Alliance Reiki) au premier et troisième niveaux de Reiki. Le deuxième niveau a été acquis hors lignée, dans l'école du Bouddhisme Shingon. D'autres degrés ont été suivis dans diverses écoles occidentales, comme initié (dans le Reiki-Karuna, Reiki Jin Kei Do, etc) ou comme simple auditeur (sous une identité fictive vue l'hostilité des maîtres du Reiki new-age à son encontre).
Dans le Bouddhisme tibétain, il a pris refuge dans la lignée Kagyu en 1994 et 1998, puis Nyingma-Dzogchen en 1999 et 2000 et enfin Boeun-Dzogchen en 2004. Il enseigne le Dharma de Bouddha depuis 1999, au titre de fidèle laïc puis d'autres titres comme Lama.
Il a reçu des voeux de bikkhu (voeux mineurs) en 1999 du bLama Teunzang (Kagyu) et est devenu neldjorpa (pratiquant de yoga). Puis en 2001, les voeux majeurs de Lama Jigmé. Pascal a vécu comme "moine ascète errant" depuis, hors lignée et hors cadre monastique ou institutionnel quelconque, conformément à la pratique originelle du Bouddha Sakyamouni et aux usages tibétains des yogis (dits "excentriques") de la "folle sagesse". Son mentor est Patrul Rinpoché (1808-1887), un bLama Nyingmapa-Dzogchen de l'école Rimé (oecuménique), qui voyageait de place en place (parfois les plus humbles) pour enseigner le Dharma de Bouddha en situation de vie ordinaire (voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Patrül_Rinpoché). Pascal Tréffainguy accorde beaucoup d'importance à la pratique de Padmsambhava - Guru Rinpoché - et des mentors. En 2024, Pascal a rejoint la lignée Kagyu du XVIIe Karmapa Thaye Dorje, reconnu par les autorités de la province autonome du Tibet (République populaire de Chine).
Certains religieux tibétains considèrent bLama Kunzang comme un "trulku" de Patrul, bien que ce Pascal Tréffainguy n'ait pas souhaité de reconnaissance, estimant que cette pratique est contraire aux fondements du Bouddhisme et un acte de magie. Cette position a pu générer l'hostilité de bLamas, se prétendant ou ayant été reconnus comme émanation de Patrul Rimpoché. En 1997, il est devenu musulman shiite, choix confirmé en 2011, sachant qu'il ne se rattache pas à la "Sharia", la loi révélée exotérique, mais à la "voie des Isolés", une forme ésotérique de l'Islâm sous l'autorité de "Khadir", le personnage de la Sourate XVIII du Coran. Il a suivi à ce titre encore le chemin tracé par le .: frère :. René Guénon, le Sheikh Waheb Abdel Yahia du Caire.
En 2001, il est devenu bLama (enseignant) dans la lignée Kagyu avec l'autorisation et conjointement avec le bLama Jigmé Tchörli Nyamdel de l'Université monastique de Larong (Tibet). Les deux ont cohabité et animé un centre de Dzogchen avec le bLama Thoubten Tudjé Dorjé (Nyingmapa, maître Reiki), avant leur séparation en 2003.
Les bLamas Thoubten et Jigmé au Luxembourg,
photo prise par le nGakpa bLama Detchen Kunzang Trinley Odzer en 2001
Copyright Bob Robert Balalud - Nelle Calédonie - http://reikitibetain.net
bLama Kunzang s'est formé à la psychologie élémentale de 2001 à 2010, par les enseignements de la lignée Arog'Ter, sur une base textuelle et sans transmission rituelle. Il pratique le Boeun, en particulier le Dzogchen, et le Bouddhisme Zen sur cette période.
En 2008, Pascal Tréffainguy se lie d'amitié avec son Excellence l'Ambassadeur de Chine à Luxembourg, et son épouse, attachée culturelle. Il accélère son apprentissage de la culture chinoise - notamment le Bouddhisme Chan - et du mandarin. Il prend officiellement position en faveur de la sinisation du Tibet et contre les vues atlantistes des nationalistes du Dalai Lama, ce qui a pour conséquence de rendre définitive sa rupture avec le milieu tibétain en exil. Il n'est plus admis dans certains centres bouddhiques, et accusé d'être un (imaginaire) "agent chinois" tout autant qu'un pratiquant du "Shugden". Cette n-ième campagne de calomnie échoue évidemment et les commentaires sur Internet sont plutôt très positifs, la communauté Reiki ayant bien accueilli son travail de recherche et de clarification. Le milieu new-âge lui voue une grande hostilité, pour avoir démasqué des impostures spiritualistes et commerciales autour du Reiki. Les cercles traditionnels - notamment franc-maçonniques - apprécient son oeuvre littéraire et ses interventions dans la continuation de celle de René Guénon, le Sheikh Waheb Abdel Yahia de l'Islâm.
Pascal Kolber - Treffainguy a effectué quatre retraites traditionnelles :
- une ouverte de 1993 à 1994, centrée sur le Kundalini Yoga ;
- une ouverte de 1996 à 1998, consacrée au Reiki et ses rapports aux bouddhismes tibétain et japonais ;
- une par périodes d'isolement de 2000 à 2004 sur le thème de la méditation de "Nyoungnaï" ("Avalokiteshwara" à mille bras) pour un total de 39 mois ;
- une intégrale avec isolement total de 2011 à 2015 (48 mois) au Luxembourg, pour réaliser en condition d'ermitage fermé (et forcé) l'enseignement de la psychologie élémentale ;
- une de 9 mois en 2023 et 2024 au Brésil, pour réaliser son mentor Manjushri.
Pascal Treffainguy a repris les cours en 2019 et assure depuis Brasilia au Brésil les enseignements au sein du Temple-Ecole Bouddhiste de la terre Pure de l'Ouest A Gente da Praia.
Photos Pascal Treffainguy, copyright Treffainguy et copyright Balalud / reikitibétain.net
- reproduction des photos strictement interdite -
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Précisions de terminologie sur les fonctions de Pascal Kolber - Treffainguy au sein du bouddhisme.
Lorsque l’on entre en contact avec un enseignement du Bouddhisme, il n’est pas facile d’y voir immédiatement clair sur son lien au Bouddha Sakyamouni et au bouddhisme. Si la philosophie et les pratiques nous parlent, selon l’école avec laquelle nous entrons en contact, il convient tout de même de savoir que la doctrine du Bouddha a connu de grandes révolutions, voire des remaniements profonds. Aucune école à ce jour ne peut se réclamer comme étant Le bouddhisme originel, ni établir une filiation historique exacte d'un point de vue scientifique.
Si de nombreuses voies ont disparu, comme les branches d’un arbre élagué, le Bouddhisme se présente actuellement sous diverses formes :
- l’enseignement originel du Bouddha (dit des Trois Corbeilles), qui est une didactique complète permettant de sortir par ses propres moyens de la souffrance (on parle alors de voie des réalisateurs solitaires ; ces derniers ne constituant aucun groupe de pratique permanent) ;
- les lignées de transmissions, qui ont repris des éléments extérieurs au Bouddhisme des origines et/ou ont développé des points particuliers de la doctrine (il s'agit de la double voie des auditeurs du Petit Véhicule et de celles des pratiquants du Grand Véhicule (Mahayana), formant ainsi des communautés, plus ou moins sectaires, ainsi que parfois une religion à part entière, à l’image du catholicisme romain).
On compte quatre lignées de transmissions :
- celle du Petit Véhicule (Hinayana), présente en Asie du Sud-Est (Vietnam), où le Bouddhisme est une philosophie monastique de vie (la société est composée de deux communautés : - celle des renonçants (les bikkhu) ou réalisateurs solitaires vivant l’idéal proposé par le Bouddha avec les règles formulées par ce dernier et à sa suite (seuls ou en communauté de bonzes) ; - celle des laïcs ou auditeurs, qui font une bonne action en aidant ces renonçants) ;
- celle du Grand Véhicule (Mahayana), disparue en Inde mais présente au Japon, en Chine, en Mongolie et dans l’Himalaya (le Bouddhisme y a alors été reformulé pour devenir une religion, la société traditionnelle l’utilisant comme telle, comme dans le cas du Christianisme, pour imposer des pratiques collectives et individuelles à portée éthique, et asseoir le pouvoir du clergé et de l'Etat) chez qui on distingue : - les renonçants vivant seuls ou en communauté religieuse (de moines, terme occidental ici impropre) ; - des boddhisatva, des êtres (des laïcs, des spirituels ou des religieux) voués à l’Eveil et chez qui la renonciation n’a pas de sens ;
- celle du Véhicule de Diamant, présente au Tibet et au Japon, qui consiste à transformer les passions en moyens d'Eveil et de Libération (la tradition ascétique indienne des yoga y est réintroduite, malgré la position hostile du Bouddha, ainsi que les pratiques tantriques de l’Inde) et chez qui on distingue : - les renonçants, soit yogi / neldjorpa (seuls et errants, qui peuvent se lier momentanément), soit brahmane / guelong (religieux en communautés, dont les plus érudits sont les gueshé, les docteurs es-divinités) ; - des fidèles laïcs. Un renonçant ou un fidèle laïc qui transmet une initiation tantrique est appelé par ses initiés guru / bLama.
- celle du Dzogchen, présente dans l’Himalaya, et que l’on retrouve également dans le Zen du Japon (selon ces écoles, l'être humain dispose d'un pouvoir d'auto-libération, qu'il suffit d'éveiller, et qui est l'envers logique du mécanisme cyclique des existences conditionnées), chez qui la figure centrale est le nGakpa au Tibet, à la fois astrologue, guérisseur, psychologue, exorciste, etc, et le Shugenja au Japon, le maître errant.
Pour sa part, Pascal Treffainguy a choisi en 1999 d’être bikkhu avec le bLama Teunzang de Montchardon, puis de devenir neldjorpa immédiatement donc renonçant errant (comme au début du bouddhisme) et non guélong (moine religieux en monastère, comme apparu par la suite et dans le Hinayana). En 2001, il est devenu guélong avec le Lama Jigmé, mais cet essai n’a pas été concluant selon lui et il a finalement renoncé à cette forme de renonciation (sic). Il a reçu les initiations tantriques majeures (Tara, Mahakala, Tchenrézig, Bouddha de médecine, Amiyayus-Amitayur, etc) avec le Lama Jigmé et comme il a été autorisé par lui à les transmettre et a admis des initiés, il est devenu leur bLama.
bLama est un titre intime, signifiant guru en Inde ou sensei au Japon ; ce n’est pas un titre religieux ou légal. Par exemple, Kunzang est le bLama d’un tel, mais pas celui de sa femme, son fils, etc. Le mot moine au sens de monos, homme seul - non marié, n’a aucun sens dans le bouddhisme tibétain, où il y a des bLamas mariés avec enfants, parfois homosexuels, etc … au sein même des institutions religieuses (dites à tort « monastères »). Il vaut mieux parler de renonçant, sachant que par exemple Pascal Treffainguy n’a renoncé qu’à trois choses secrètes (il peut y avoir des centaines de voeux). Des gens pensent que moine traduit bLama, c’est faux. Le bLama est un enseignant d’une pratique tantrique, et on ne doit réserver ce titre qu’à son guru tantrique (son mentor / sa divinité ou un être vivant transmetteur de la pratique du mentor).
Dans les titres de Pascal Treffainguy, nGakpa bLama signifie guérisseur et initiateur tantrique. Même s’il a été plusieurs années guélong, Pascal Treffainguy a fait ce choix et suivi son parcours intérieur dans le Dzogchen, où le bouddhisme n’est pas vu comme une religion mais une spiritualité, qui renvoie aux demandes du Bouddha : pas de statues, pas de dogmes, mais une expérience intime de l’enseignement dans la vie quotidienne et en marge de la société désormais devenue trop corrompue (en l’absence d’un empereur).
D’un point de vue extérieur, il est également un fidèle musulman ordinaire, respectant les principes de sa tradition exotérique, en parallèle d’une transmission dans une lignée souffre depuis le prophète Mohamed de l’Islâm. Sa position est donc particulière, se situant au delta de la plupart des traditions spirituelles de l’humanité. C’est à ce titre qu’il a pu s’exprimer sur l’opportunité pour un fidèle musulman de pratiquer le reiki, notamment en mettant en perspective la sourate XVIII de la Coran et l’expérience de Mikao Usui, en relation avec les initiations mariales ou seigneuriales. Son cheminement présent ne se fait plus que dans la religion mahométane, ce qui explique son installation au Maroc. Il reste cependant attaché à l’enseignement et la personne du Bouddha, comme cheminement et manifestation de la tradition prophétique. Il dénonce le bouddhisme contemporain comme une forme d’idolâtrie et une déviance de l’enseignement du Bienheureux, et a coupé avec ses formes extérieures et religieuses.
Dans l’Islâm, Pascal Treffainguy écrit sous le nom de plume de Malek al’Bâtin et a adapté le reiki à la tradition maghrébine de la religion mahométane. Il donne des conférences dans le monde arabe en français et en anglais, sur les dangers de l’occidentalisation et de la modernité.
Pascal Treffainguy est également l’auteur d’une autobiographie sous son nom luxembourgeois Pascal Kolber, d’études documentées sur le nouvel ordre mondial (marxiste-fasciste-sioniste) et d’analyses de la situation socio-politique du grand-duché de Luxembourg, où il a été un homme politique monarchiste au sein du parti socialiste. Son temps est partagé entre la province de Québec et le Maroc, et la résidence familiale principale de Versailles en France, où il exerce comme spécialiste de la psychothérapie japonaise Naïkan et de la psychologie élémentale himalayenne. Son travail est orienté sur le traitement des addictions, notamment à la pornographie et aux nouvelles technologies, et l’acceptation de soi, en particulier chez les personnes homosexuelles. Il donne occasionnellement des stages de reiki Usui, de reiki tibétain (sRog rLoung Men Choos) et de Reiki Kundalini / Gabrielsen. L’oeuvre littéraire complète de Pascal Treffainguy compte plus de trente ouvrages, traitant de la spiritualité médiévale et des doctrines orientales.
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